Nous reprenons le cours de l'opération de promotion après que le P.C. ait été obtenu et affiché, recours des tiers non purgé. Le promoteur va consulter les quelques banques susceptibles de financer son projet : C.A. local ou régional, Groupe B.P.C.E. (BPACA & C.E.), CIC ou Crédit Mutuel.
Toutes les banques n'ont pas les mêmes exigences non plus que les mêmes rations pour financer une opération.
Elles ont toutefois quelques conditions sine qua non qui, si elles ne sont pas remplies, conduiront à arrêter définitivement leur étude du dossier :
- Pré-commercialisation de 40 à 50% du programme, voire plus.
- Solidité financière du promoteur, engendrant une demande de caution plus ou moins personnelle sur le prêt à venir.
- Expérience personnelle du gérant, professionnel ou non de cette activité (références immobilières).
L'étude bancaire prendra également en compte la typologie du projet, les normes de surfaces habitables proposées, l'environnement direct (recours?), la complexité technique du programme, les ratios de coût retenus par le promoteur, la qualité et la notoriété de l'architecte et du géomètre, des bureaux d'étude envisagés, etc...
L'ensemble des données du programme sera synthétisé par un tableau faisant ressortir notamment la marge prévisionnelle de l'opération.
A partir de ces éléments, le banquier sera en mesure de prendre la décision de financer - ou non - le projet immobilier : crédit d'achat du foncier, crédit d'accompagnement, G.B.A.
Le taux de pré-commercialisation étant atteint, les recours purgés (ou pas) et la réponse positive de principe de la banque acquise, le promoteur pourra passer à la phase suivante visant à obtenir des offres de services des différents corps d'état devant intervenir dans la construction.
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